Amazonia

Terre battue
Au travers les hublots, ils ne voyaient que du vert partout, la jungle à perte de vue, aussi loin que le regard pouvait porter. La couleur de l’espérance, celle d’une aventure qu’ils voulaient inoubliable.
Mais là-bas, le voyage initiatique va peu à peu se transformer en véritable cauchemar. Les animaux les plus dangereux ne sont pas ceux qu’on croit. Dans ce labyrinthe de végétation, rôde un mal insidieux qui finira par germer…
 
La nouvelle épopée sauvage de Deslivresetnous.com.
 




Type : Polar
Auteur : Cédric Lesueur
Editeur : Deslivresetnous.com
Numéro ISBN : 9791090041158
Nombre de pages : 226
Format : 11 X 18

Début de l'histoire :

Une semaine s’était passée, peut-être plus, peut-être moins. Depuis leur départ improvisé, leur fuite en avant, la mort n'avait jamais semblé aussi proche. Gabriel pensait presque pouvoir la toucher. Parfois, il croyait sentir son souffle fétide dans le creux de sa nuque.
Mais ce n’était que le vent.
On va crever, forcément... de faim, d'infection ou d'un simple coup de machette, se répétait-il dans les périodes difficiles.
Il cherchait l'issue la moins douloureuse, envisageant même le suicide si cela devenait trop long.
Alors, pour surmonter ses dépressions temporaires, il essayait de se remémorer les différentes parties de sa vie jusque-là. Les moments forts, bons comme mauvais.
Un pot-pourri de vie humaine.
De sa famille, il ne restait rien. Juste des cendres.
Sa mère était décédée brutalement quelques mois plus tôt et il aurait voulu lui rendre un ultime hommage, avant que les souvenirs ne s'évaporent définitivement. Gabriel était fils unique, et se remémorer son père, alcoolique anonyme échoué loin du port, lui collait la nausée. Ses grands-parents étaient morts eux aussi depuis longtemps. Les branches rapportées, cousins, cousines, oncles, tantes avaient également été élagués au fil des ans.
Il était le dernier de sa lignée, lui donnant une certaine responsabilité qu’il n’avait jamais vraiment assumée.
Mais cette plongée dans le passé le démoralisait. La nostalgie ne lui réussissait pas vraiment.
De ses amours ne demeuraient que des étincelles qui n'avaient pas fait long feu. Pas d'enfants, donc pas d'orphelins en devenir. C’était toujours ça de gagné !
Des amis, trop peu, voir plus du tout depuis Hugo…
De sa vie professionnelle, une morne plaine. Un boulot alimentaire, rien de plus. Il allait sur ses trente et un ans et n'avait rien accompli de consistant.
Finalement, sa disparition serait plus romanesque que son existence, songeait-il. Il fallait bien rester constructif malgré les circonstances.
Toutefois Gabriel avait envie de communiquer, comme une dernière confession. Il devrait s’accommoder de l’autorité religieuse en la modique présence de Manon. L’ultime être humain à ses côtés. La dernière rescapée. Ils étaient seuls au monde.
-        J’ai besoin de parler, lança-t-il en s’arrêtant brusquement.

 

Critiques De La Presse Et Avis Des Internautes :

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Extrait :

Ils se couchèrent tôt. L’alcool les avait achevés. Manon dormait profondément, mais pas Gabriel, dont l’estomac secoué par ces agapes l’avait poussé à déménager temporairement dans les toilettes se trouvant à quelques dizaines de mètres dans un couloir adjacent.
Lorsqu’il revint dans la chambre, les battements de son cœur se mirent à accélérer tel un cheval au galop. Une ombre imposante et menaçante se démenait comme un beau diable au-dessus du lit de Manon.
Marcelo ! Gabriel eut un instant de stupeur, n’y croyant pas. Que faisait-il ici ? Ce n’était pas possible !
Ce dernier tentait de violer la jeune femme une nouvelle fois. Il semblait bourré avec des gestes incohérents. Mais Gabriel distingua un couteau sous la gorge ne laissant que peu de chance à sa victime. Avec son autre main, il allait insérer son sexe dans celui de Manon. Cette dernière restait tétanisée et en larmes.
Une seule inspiration suffit à Gabriel. Une seule direction. La machette cachée sous son oreiller. Gabriel ne pouvait plus s’en passer depuis son expérience ultime dans cette saloperie de jungle. Il avait réussi à la cacher aux infirmiers et aux policiers. Alors, sans réfléchir, il fonça et s’en empara.
Le braconnier, défoncé et trop accaparé par sa proie, n’avait même pas remarqué son arrivée. Pas de sommation, pas de pitié. Vengeance, justice et que mort s’ensuive !
Gabriel considéra son corps comme un palmier qu’il fallait découper. Avec un débit de mitraillette, il frappa à de multiples reprises le dos de Marcelo jusqu’à ce que le monstre s’étale de tout son poids sur Manon.
Un cri rageur et victorieux s’échappa de Gabriel et envahit la pièce.


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