Skrei
Septembre 2021, un vieux fusil complètement rouillé est découvert par un pêcheur dans un étang près de Dinan.
Tout le monde s’en fiche, ou presque… Mais pas la brigadière Apolline Wermuz qui, sans en informer sa hiérarchie va mener l’enquête et remonter le temps à travers les archives du journal Ouest-France.
L’arme a peut être servi d’abord en 1979, mais aussi en 1986 pour les meurtres de deux couples d’étrangers assassinés dans des conditions similaires. Des affaires jamais résolues qui avaient profondément marqué l’histoire des Côtes d’Armor*.
Malgré le peu d’éléments dont ils disposent, la jeune femme et son binôme, le maréchal des logis Julien Toulquier, vont peu à peu assembler les pièces de cet incroyable puzzle qui les mènera jusqu’au mal absolu… en Norvège.
Tout le monde s’en fiche, ou presque… Mais pas la brigadière Apolline Wermuz qui, sans en informer sa hiérarchie va mener l’enquête et remonter le temps à travers les archives du journal Ouest-France.
L’arme a peut être servi d’abord en 1979, mais aussi en 1986 pour les meurtres de deux couples d’étrangers assassinés dans des conditions similaires. Des affaires jamais résolues qui avaient profondément marqué l’histoire des Côtes d’Armor*.
Malgré le peu d’éléments dont ils disposent, la jeune femme et son binôme, le maréchal des logis Julien Toulquier, vont peu à peu assembler les pièces de cet incroyable puzzle qui les mènera jusqu’au mal absolu… en Norvège.
*histoires vraies
Type : Polar
Auteur : Cédric Lesueur
Editeur : Deslivresetnous.com
Numéro ISBN : 9791090041165
Nombre de pages : 306
Format : 11 X 18
Auteur : Cédric Lesueur
Editeur : Deslivresetnous.com
Numéro ISBN : 9791090041165
Nombre de pages : 306
Format : 11 X 18
Début de l'histoire :
Sur la petite route de campagne, la Renault 30 TS vert pomme roulait à vive allure. Milo, la rage au ventre et la sueur perlant sur le front, semblait excédé. Ses poings serraient le volant comme si c’était le cou d’une poule qu’il voulait déplumer.
- Mais pourquoi t’as fait ça ! Bordel de merde ?
Le passager, stoïque, souriait comme si de rien n’était. Il regardait tranquillement le bocage normand défiler en triturant le collant dont il s’était affublé quelques minutes plus tôt pour masquer son visage. À l’époque, les braqueurs, nourris aux publicités télévisuelles DIM se voulaient parfois un peu fétichistes.
- Je ne sais pas.
- Tu déconnes ?
- Non.
- Tu ne sais pas ?
- Non, enfin si… j’en avais envie.
- Quoi ? Mais putain, t’es complètement malade ! hurla-t’il en frappant le haut du tableau de bord comme un forcené.
L’oncle de Milo lui avait pourtant bien dit de se méfier de ce gars. Mais il ne l’avait pas écouté. Il n’écoutait jamais personne et ça ne l’avait jamais mené nulle part. Il se promit qu’il changerait, il fallait qu’il change de toute façon avant qu’il ne soit trop tard.
Comme ça, sans raison apparente, pour le plaisir peut-être, son complice avait appuyé quatre, cinq fois sur la détente. Il ne savait plus. Par contre, il se souvenait très bien des têtes des employés qui avaient giclé et de leurs corps inertes, des pantins inanimés qui s’étaient écroulés sur le sol carrelé et immaculé de la banque.
Une exécution sans sommation.
Pourtant, apeurés comme des lapereaux, ils avaient coopéré, sans résistance, aucune, et donné tout l’argent qu’ils gardaient au guichet. Pour le coffre c’était une autre histoire, ils n’avaient ni les clefs, ni le code. Le Directeur avait eu la bonne idée de partir déjeuner plus tôt.
Peut-être que c’était pour cela qu’il les avait butés ? Risquer bêtement vingt ans de réclusion criminelle pour quelques milliers des francs lui avait sans doute fait péter les plombs.
- Mais pourquoi t’as fait ça ! Bordel de merde ?
Le passager, stoïque, souriait comme si de rien n’était. Il regardait tranquillement le bocage normand défiler en triturant le collant dont il s’était affublé quelques minutes plus tôt pour masquer son visage. À l’époque, les braqueurs, nourris aux publicités télévisuelles DIM se voulaient parfois un peu fétichistes.
- Je ne sais pas.
- Tu déconnes ?
- Non.
- Tu ne sais pas ?
- Non, enfin si… j’en avais envie.
- Quoi ? Mais putain, t’es complètement malade ! hurla-t’il en frappant le haut du tableau de bord comme un forcené.
L’oncle de Milo lui avait pourtant bien dit de se méfier de ce gars. Mais il ne l’avait pas écouté. Il n’écoutait jamais personne et ça ne l’avait jamais mené nulle part. Il se promit qu’il changerait, il fallait qu’il change de toute façon avant qu’il ne soit trop tard.
Comme ça, sans raison apparente, pour le plaisir peut-être, son complice avait appuyé quatre, cinq fois sur la détente. Il ne savait plus. Par contre, il se souvenait très bien des têtes des employés qui avaient giclé et de leurs corps inertes, des pantins inanimés qui s’étaient écroulés sur le sol carrelé et immaculé de la banque.
Une exécution sans sommation.
Pourtant, apeurés comme des lapereaux, ils avaient coopéré, sans résistance, aucune, et donné tout l’argent qu’ils gardaient au guichet. Pour le coffre c’était une autre histoire, ils n’avaient ni les clefs, ni le code. Le Directeur avait eu la bonne idée de partir déjeuner plus tôt.
Peut-être que c’était pour cela qu’il les avait butés ? Risquer bêtement vingt ans de réclusion criminelle pour quelques milliers des francs lui avait sans doute fait péter les plombs.
Critiques De La Presse Et Avis Des Internautes :
Extrait :
Derrière la première porte, une chambre tout ce qu’il y avait de plus normale, bien décorée et rangée, sans doute celle de cette pauvre femme. Rien à signaler.
Derrière la deuxième, c’était plus compliqué. D’abord l’interrupteur ne fonctionnait pas et puis le premier contact avec le sol fut humide. C’était mouillé. Logique pour une salle de bain, quoique… Le liquide qui lui collait aux pieds était rouge vermillon. Ce n’était pas de l’eau.
Pendant quelques instants, il crût que c’était son sang, mais un bref coup d’œil sur sa droite le rassura. Si ce verbe pouvait s’avérer approprié dans de telles circonstances.
Un vieux ou plutôt ce qu’il en restait, le mari de la dame sans doute, le troisième de la soirée gisait dans la baignoire.
« Une boucherie »,
« Dégueulasse »
« Gériatrocide ? »
C’est tout ce qui lui vint à l’esprit avant de se demander avec quoi on avait bien pu réaliser de telles entailles.
Un objet contondant, mais lequel ? Les blessures étaient si profondes et impressionnantes que le meurtrier devait posséder une force hors du commun.
En parlant de l’assassin, il était temps de passer à la troisième porte. Un bureau avec quelques cartons. Il poussa un ouf de soulagement avant de se concentrer sur la dernière.
« Plus qu’une ». Il reprit sa respiration.
Une chambre qui paraissait normale là encore… jusqu’à ce que quelque chose bouge sous le lit. Mais il ne voyait pas ce que c’était.
Le doigt crispé sur la gâchette, Julien hurla :
- Sors de là !
Pas de réponse, pas de mouvement particulier.
- Sors de là vite ! À trois je tire !
Toujours pas de réaction. En anglais peut-être ? Mais le français avait un niveau CM2 dans la langue de Shakespeare. Il essaya pourtant.
- Get out there ! I will fire !
- One, two, three !
Rien…
- Et puis merde, tu l’auras voulu !
Sa patience qui n’était pas sa principale qualité était à bout alors sans plus réfléchir, il vida la moitié de son chargeur sur le pauvre lit qui n’en demandait pas tant.
Mais parfois, ça fait bien de se défouler.
Derrière la deuxième, c’était plus compliqué. D’abord l’interrupteur ne fonctionnait pas et puis le premier contact avec le sol fut humide. C’était mouillé. Logique pour une salle de bain, quoique… Le liquide qui lui collait aux pieds était rouge vermillon. Ce n’était pas de l’eau.
Pendant quelques instants, il crût que c’était son sang, mais un bref coup d’œil sur sa droite le rassura. Si ce verbe pouvait s’avérer approprié dans de telles circonstances.
Un vieux ou plutôt ce qu’il en restait, le mari de la dame sans doute, le troisième de la soirée gisait dans la baignoire.
« Une boucherie »,
« Dégueulasse »
« Gériatrocide ? »
C’est tout ce qui lui vint à l’esprit avant de se demander avec quoi on avait bien pu réaliser de telles entailles.
Un objet contondant, mais lequel ? Les blessures étaient si profondes et impressionnantes que le meurtrier devait posséder une force hors du commun.
En parlant de l’assassin, il était temps de passer à la troisième porte. Un bureau avec quelques cartons. Il poussa un ouf de soulagement avant de se concentrer sur la dernière.
« Plus qu’une ». Il reprit sa respiration.
Une chambre qui paraissait normale là encore… jusqu’à ce que quelque chose bouge sous le lit. Mais il ne voyait pas ce que c’était.
Le doigt crispé sur la gâchette, Julien hurla :
- Sors de là !
Pas de réponse, pas de mouvement particulier.
- Sors de là vite ! À trois je tire !
Toujours pas de réaction. En anglais peut-être ? Mais le français avait un niveau CM2 dans la langue de Shakespeare. Il essaya pourtant.
- Get out there ! I will fire !
- One, two, three !
Rien…
- Et puis merde, tu l’auras voulu !
Sa patience qui n’était pas sa principale qualité était à bout alors sans plus réfléchir, il vida la moitié de son chargeur sur le pauvre lit qui n’en demandait pas tant.
Mais parfois, ça fait bien de se défouler.